Washington a demandé aujourd’hui, dimanche 5 mars 2017, au Congrès américain de procéder à un examen pour déterminer si l’administration Obama avait outrepassé son « pouvoir d’enquête » durant la campagne présidentielle de 2016, en procédant à des écoutes du candidat Trump.
En effet, le président américain a lancé hier une bombe médiatique sur Twitter en accusant son prédécesseur de l’avoir mis sur écoute en octobre 2016, c’est-à-dire peu de temps avant la fin de la campagne de l’élection présidentielle des États-Unis.
Trump a à cette occasion qualifié Obama de « pauvre (ou sale) type ».
Un porte-parole d’Obama a rejeté dans la foulée les accusations en affirmant : « Une des règles essentielles de l’administration Obama était le fait qu’aucun responsable de la Maison-Blanche n’avait le droit de se mêler des enquêtes menées par le ministère de la Justice. »
Par ailleurs, James Clapper, ex-directeur du renseignement américain, a déclaré aujourd’hui même à la chaîne NBC : « Il n’y a pas eu de mise sur écoute de Donald Trump, que ce soit à l’époque où il était président élu ou à celle où il était simple candidat. Il en va de même pour son équipe de campagne. »
Trump fait lui-même en ce moment l’objet d’une enquête sur ses supposées relations avec Moscou lors de la campagne à la présidentielle. Il semble qu’il veuille retourner la situation en demandant au Congrès de mener une enquête pour voir si l’administration Obama n’avait pas abusé de son pouvoir d’enquête en 2016.